Netanyahou: 'L'Iran veut créer un Reich islamique' | ||
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Netanyahou: 'L'Iran veut créer un Reich islamique' | ||
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Le 2 août 2006, le Guide suprême iranien Ali Khamenei a émis un communiqué à l’attention de la nation islamique, publié par l’Agence de presse iranienne conservatrice Fars"(...) Les événements au Liban montrent à tout le monde ce que les droits de l’Homme représentent pour les Etats-Unis, révélant quel est le Moyen-Orient auquel le gouvernement américain aspire. Aujourd’hui, tout le monde comprend que l’attaque contre le Liban a été préparée à l’avance, que c’était une opération américano-sioniste, un premier pas vers le contrôle du Moyen-Orient et du monde musulman.
Lire sur : http://memri.org/
23/08/2006 14:32 MOSCOU, 23 août - RIA Novosti. En Israël, on attend une attaque iranienne. "Nous devons préparer tout le pays à faire face à une attaque aux missiles", a déclaré hier le ministre Rafi Eitan, ex-patron du Mossad. D'après lui, en cas de conflit armé entre l'Occident et l'Iran à cause du programme nucléaire iranien, c'est l'Etat hébreu qui sera l'objectif numéro un des missiles de la République islamique. La situation s'est encore aggravée hier: l'Iran a décliné la condition préalable posée par les six médiateurs internationaux pour ouvrir des négociations capables de mettre un terme à la crise. Il n'arrêtera pas ses travaux d'enrichissement de l'uranium.
Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France sont déjà prêts à prendre des mesures contre la République islamique. Une entente en la matière est intervenue ces jours derniers au cours de consultations diplomatiques, selon le Washington Post.
Les diplomates russes soulignent qu'une liste concrète de sanctions doit faire l'objet d'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, où les discussions demanderont "des semaines, sinon des mois". Le président des Etats-Unis, George W. Bush, compte au contraire sur une réaction rapide du Conseil de sécurité.
Dans les milieux diplomatiques, on constate que Moscou a consenti à examiner le problème des sanctions. Cependant, cela ne peut se traduire, à l'étape actuelle, que par des mesures symboliques: l'interdiction de délivrer des visas aux fonctionnaires iraniens et la saisie de leurs comptes bancaires à l'étranger. Un diplomate interrogé par Nezavissimaïa gazeta (NG) a émis un doute au sujet de l'efficacité d'une telle punition et a évoqué l'exemple des sanctions analogues décrétées par les Etats-Unis contre des fonctionnaires biélorusses: "Les Biélorusses n'ont pas de comptes bancaires aux Etats-Unis. Aucun tort ne leur a donc été fait".
Des analystes américains soulignent qu'un embargo pétrolier serait l'unique mesure efficace contre l'Iran car les hydrocarbures entrent pour 80% dans les recettes des exportations iraniennes. En même temps, c'est l'unique sanction que les Etats-Unis, tout comme leurs alliés européens, ne peuvent se permettre aujourd'hui.
Une résolution militaire de la crise est-elle possible? L'Amérique et Israël admettent l'idée de frappes aériennes contre les sites nucléaires de la République islamique. Moscou n'exclut pas non plus qu'une évolution musclée des événements soit possible. Une source de NG dans les milieux diplomatiques a confirmé l'existence d'un plan de rapatriement des citoyens russes d'Iran en cas de conflit.
« Une fois la bombe acquise, l’Iran est convaincu qu’on le priera poliment de bien vouloir négocier »
À quelques jours de la réunion du Conseil de sécurité, Mahmoud Ahmadinedjad vient d’inaugurer à Arak une nouvelle usine de fabrication d’eau lourde destinée à remplir le programme nucléaire de la République islamique d’Iran. Le message est clair : en dépit de l’ultimatum de la communauté internationale, le régime iranien poursuivra ses objectifs, arguant de son droit à disposer de l’énergie atomique aux fins qu’il jugera légitimes. Pourquoi redouter qu’il y réussisse ? Les programmes d’un État ne sont pas dissociables de ses intentions avérées. Les intentions de l’Iran nucléarisé, de l’Iranium, sont annoncées depuis longtemps : répandre la doctrine islamique chiite pour lui assurer une hégémonie mondiale.
Mahmoud Ahmadinedjad n’éprouve aucun état d’âme à propos du « choc des civilisations ».À ses yeux, il s’agit d’une donnée fondamentale et d’un tel choc, si ce n’est d’une telle guerre, il s’agit de sortir définitivement vainqueur. Cette vision du monde actuel et des temps à venir prétend pressentir et hâter le retour apocalyptique du Mahdi. Elle nécessite la disparition préliminaire, politique et religieuse, de l’État d’Israël. Les menaces réitérées proférées à l’encontre de cet État doivent être entendues comme un officiel et permanent casus belli qui ne se limite pourtant pas à ce dernier.
À cette fin, deux stratégies se combinent : l’obtention de l’arme nucléaire et, sous ce parapluie, la pratique concomitante du terrorisme. Jusqu’à la réalisation de ce couplage destructeur, le régime de Mahmoud Ahmadinedjad et de l’ayatollah Khamenei doit gagner du temps et démontrer son leadership non plus sur le monde arabe du Moyen-Orient mais sur le monde islamique planétaire.Pour gagner du temps il est prêt à prodiguer la fausse monnaie du langage d’apaisement, persuadé que les démocraties « molles » se laisseront duper.
À cette fin, l’Iranium protestera de son désir de paix et de culture, de sa volonté de modernisation, de ses efforts vers la tolérance et, s’il le faut, de son désir de coexistence avec l’« entité sioniste ». Il espère ainsi fissurer le consensus international qui devrait s’exprimer ce 31 août, conforté en cette vue par les propos déroutants du ministre des Affaires étrangères de la France déclarant récemment à Beyrouth que l’Iran était une grande civilisation et un partenaire incontournable dans la recherche d’une solution au conflit libanais.
Quoi qu’il en soit, ses programmes sont sans cesse activés et ses ingénieurs mobilisés encore plus intensément. À supposer que des sanctions soient décidées le 31 août, il en a d’ores et déjà anticipé les effets et il saura faire en sorte que le peuple iranien, ayant connu des épreuves bien plus sanglantes, s’en accommode.Une fois la bombe acquise, il est convaincu que sa situation politique changera du tout au tout : on lui parlera sur un autre ton, on le priera poliment de bien vouloir négocier à sa convenance les points jusqu’alors en litige virulent.
L’asymétrie de « l’arme absolue » neutralisée, il en fera ressentir une autre : celle que dicte l’action terroriste à sens unique laissant les démocraties désemparées ou condamnées à la « défense maniaque », comme la qualifient les psychanalystes : celle qui mobilise des ressources considérables pour des résultats aléatoires et démoralisants. L’aéroport de Londres vient d’en être le théâtre d’angoisse pure. De ce point de vue, la dernière confrontation entre le Hezbollah et Israël mérite une véritable analyse.Le Hezbollah pro-iranien a intelligemment testé les réactions de l’État voué à la destruction par Téhéran et y a partiellement réussi.En enlevant deux soldats de l’armée israélienne au moment et à l’endroit voulus, il a démontré qu’il avait pris l’ascendant sur la force militaire réputée la plus redoutable du Moyen-Orient, pour la faire réagir à sa guise. En attaquant ensuite massivement les populations civiles du nord d’Israël, contraignant plus d’un million de personnes à s’enfermer pendant plus d’un mois dans des abris ou à se retirer dans le centre et le sud du pays, il a fait la preuve que dans ce type de guerre, les bombardiers F16 et les chars Merkava sont moins opérationnels que les katiouchas tirés à partir de bunkers installés parmi des populations civiles, manipulées et parfois fanatisées comme autant de personnels combattants.
De la sorte, et avec l’appui de caméras naïves ou à l’objectif déformant, il a pu prendre le Liban en otage tout en se prévalant du droit de la guerre et plus généralement des droits de l’homme sans se soucier de les respecter aucunement. De ce point de vue, Nasrallah a marqué des points et a conforté la stratégie de Téhéran. Dopé par ces succès, imaginaires ou non, le Hezbollah et l’Iranium, avec l’appoint d’une Syrie revancharde et adonnée à la haine de la France, ne doutent plus de pouvoir vider la résolution 1 701 de sa substance.
Il n’est pas invraisemblable que la mort de deux soldats français des Forces spéciales opérant en Afghanistan, au moment où la France vient renforcer la Finul, prenne également valeur de message à peine codé.
Cependant, en dépit des erreurs et des échecs du gouvernement inexpérimenté d’Ehoud Olmert, l’État d’Israël ne l’entendra pas indéfiniment de cette oreille. Beaucoup plus uni que lors de l’opération « Paix en Galilée » de 1982, le peuple israélien est pleinement conscient que sa vie même est collectivement en danger. Toute la question est de savoir s’il se retrouvera seul dans une confrontation où il n’y va nullement de sa seule existence.
* Professeur à la Faculté de droit et de science politique d’Aix-en-Provence et à l’École doctorale de recherches en psychanalyse de Paris-VII.
"L'Iran tire sa puissance des faiblesses de la communauté internationale"
Le président iranien, Mahmoud Ahmadijenad, est bien décidé à défier la communauté internationale. "La nation iranienne ne cédera pas à la pression et n’acceptera aucune violation de ses droits, notre programme nucléaire est irréversible", a-t-il affirmé ce jeudi 31 août, le jour où s'achevait l'ultimatum de l'Onu exigeant l'arrêt immédiat des opérations d'enrichissement d'uranium dans les centrales de la République islamique.
Ces propos ont été confirmés dans l'après-midi par des sources au sein de l'Agence Internationale de l'Energie atomique, indiquant que la République islamique poursuit le processus d'enrichissement d'uranium dans ses centrales nucléaires et n'a donc pas respecté les exigences de l'ultimatum posé par les membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Sans grande surprise, Israël est le seul pays à réagir avec véhémence aux provocations du leader iranien. "L'Iran constitue une menace pour stabilité du Moyen Orient et représente également un danger pour le monde entier", a déclaré en fin d'après-midi le ministre de la Défense Amir Peretz. "Téhéran soutient le Hezbollah et les organisations terroristes palestiniennes afin de torpiller tout espoir de paix dans la région", a-t-il ajouté, tout en réclamant également une intervention sévère du Conseil de Sécurité de l'Onu. Des sources officielles à Jérusalem ont toutefois estimé peu probable que des sanctions soit adoptées contre l'Iran sans l'accord de la Russie.
Le vice-Premier ministre Shimon Pérès, actuellement en visite à Rome, a d'ailleurs dénoncé le manque de fermeté de la communauté internationale face au régime des ayatollah de Téhéran. "L'Iran est en réalité un pays faible, souffrant d'une forte criminalité et de prostitution, dont la puissance actuelle provient essentiellement des faiblesses de la communauté internationale", a-t-il expliqué aux journalistes italiens.
La réaction de l'Union européenne au rejet de l'ultimatum semble donner raison à Shimon Pérès. En effet, aucun gouvernement européen n'a condamné pour le moment la poursuite des activités nucléaires de la République islamique. Le responsable des Affaires étrangères de l'UE, Javier Solana, s'est contenté de téléphoner au négociateur iranien Ali Larijani afin de fixer une rencontre pour la semaine prochaine.
Côté américain, le ton est légèrement plus sévère. "Nous poursuivrons nos efforts diplomatiques avec l'aide de nos alliés mais le refus de l'Iran doit avoir des conséquences, nous devons absolument empêcher Téhéran de se doter de l'arme atomique", a déclaré le président George W. Bush. Le leader des Etats-Unis a également rappelé que l'Iran finançait le Hezbollah, "l'organisation terroriste qui a tué le plus de citoyens américains après Al Qaïda".